Edouard Martial

En 1976, Édouard MARTIAL prête serment et s’inscrit au barreau d’Agen, où il exercera comme avocat pénaliste avant de devenir bâtonnier. Il s’est imposé au fil des décennies comme l’un des grands ténors du barreau français, reconnu pour son éloquence, sa vivacité d’esprit et son art du combat judiciaire. Avocat de grands procès criminels, il a plaidé dans une trentaine d’assises par an, défendant meurtriers, braqueurs, figures du grand banditisme ou confrères, dans des affaires souvent médiatisées.

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Son talent oratoire, sa liberté de ton et sa conception du procès comme un lieu de vérité et de confrontation lui valent une réputation de plaideur de génie, parfois qualifié de « chien méchant à la barre ». Compagnon de route de Me Alain FURBURY, il a marqué de son empreinte des affaires retentissantes comme celles de Barbotan ou d’Alègre. Habitué des prétoires comme des plateaux télévisés, Me Martial revendique une défense humaniste : « Le crime n’est pas ma cause, ma cause, c’est le criminel », rappelle-t-il. Figure emblématique du pénal français, il incarne la tradition d’une plaidoirie à la fois libre, passionnée et profondément incarnée. Il a également défendu de nombreux confrères devant des instances judiciaires et ordinales.